La musique peut effectivement jouer un rôle important. A condition, bien sûr, de s'affranchir de ce que les soeurs et les frères aux Etats-Unis, appellent "The Industry", l'industrie musicale contrôlée par des gens ayant un agenda satanique et antikamit. Et c'est là que le décalage existe entre la volonté qu'ont certains artistes de faire de l'argent et de faire des prouesses musicales nécessitant la collaboration des plus grands studios. Mais on est pas obligé d'être riches à millions pour faire une musique saine et afrocentrique. La soeur Erykah Badu s'y était essayée à la fin des années 90. Elle évoquait les valeurs de Ta Meri (l'Egypte Antique) dans ses concerts... Il y eut aussi le groupe de rap Arrested Development. En Afrique, le chanteur gabonais Pierre Akendengue dans les années 70, faisait dans la chronique sociale anticolonialiste et même panafricaine, avec notamment la chanson "Awana Africa" (les enfants d'Afrique). Dans les spiritualités africaines (Bwiti, Vaudou), la musique joue un rôle essentiel comme vecteur facilitant la connexion avec les ancêtres. Dans un autre registre, on a pu apprécier plus récemment, le travail tout à fait époustouflant du frère Neega Mass, qui dans sa chanson et son clip "Enfant du Nil", raconte l'histoire de l'Afrique et du peuple kamit, de Ta Meri à Toussaint Louverture. Dans ce cas d'espèce, une seule chanson accomplit le même travail qu'une encyclopédie. La Musique est vraiment indispensable dans le processus de renaissance kamite.